Parasite était le film que j'attendais cette année ( avec Once open a time... In Hollywood bien évidement) car Bong Joon Ho est l'un de mes réalisateurs préférés. Découvert avec Snowpiercer et Okja, j'étais d'autant plus intriguée car cette fois, le réalisateur nous proposait un film dans un univers réaliste.
En effet, c'est l'histoire d'une famille pauvre qui enguirlande leurs voisins très aisés afin de leur pomper tout leur fric
On se retrouve dès le début avec une famille très peu honnête mais si misérable que l'on finit par accepter leurs magouilles et à vouloir qu'ils réussissent, qu'ils s'en sortent. Sauf qu'un mensonge en entraînant un autre, cette famille s'enfonce de plus en plus jusqu'à l'apogée de leur malheur.
Et là, c'est le dilemme moral pour le spectateur qui s'est attaché aux personnages et qui sait qu'ils n'ont pas mérité de mentir pour vivre. Mais en même temps...
le réalisateur ne pouvait pas les laisser gagner. Et la mort de la soeur et la disparition du père sont une sentence qui est évidente. Pourtant, je ne l'ai pas vu venir tant j'étais absorbée par le film et en empathie totale pour ces parasites
Ce film m'a soulevée avec une telle force que je me suis sentie proche des personnages. D'un côté, nous sommes soulagés que ces gens soient fictifs mais d'un autre côté, il y a tellement de famille comme celle-ci qu'elle ne l'est pas tant que cela. Bong Joon Ho pousse à l'extrême le désespoir créé par la misère.