Huis-clos réalisé avec un talent ahurissant, c’est une satire sociale sur l’inhabileté à cohabiter entre différentes classes, déjà présente dans Snowpiercer. Le film débute par des auspices comiques avant qu’intervienne une noirceur des plus prononcées avec notamment un bain de sang final. Parasite amalgame subtilement et sans lourdeurs les tons commençant, comme je viens de le dire, par la comédie pour aboutir au drame et même dans l’horreur. Pas de manichéisme dans cette histoire, les pauvres ne sont pas tout blancs et les riches tout noirs. Confrontation entre le faste de la famille aisée et la misère de la famille plus démunie au sous-sol en proie aux inondations.