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Borderline assumé
Le film de Maïwenn oscille. Il évolue sur un fil tendu entre réalité et fiction, entre autobiographie et vrais mensonges, entre documentaire improvisé et scénario délicatement écrit. On ne peut...
le 19 oct. 2011
16 j'aime
Pardonnez-moi... Pas !
Pardonnez – moi. Rien que le titre du film ... Un film se fait ou ne se fait pas.
Comment supporter de voir quelqu'un qui nous a maltraité à table ou dans les réunions de famille ?
La scène où Maiwenn fait figure de poupée tabassée par elle – même est intense et mémorable. Elle renvoi la violence à celui qui en est le responsable , c'est à dire son père. Elle montre à quel point les émotions doivent être libérées.
Mais le personnage attend tout et le père ne donne rien. Elle cherche alors à être consoler par sa psy qui approuve sa peine mais par la suite s'excuse des gestes du père en son nom. C'est illusoire ! Ce n'est pas parce qu'aucune excuse de la part du père n'existe qu'il faut « lâcher prise » . Les diktats de la société nous étouffe dans ce film.
Le lâcher prise c'est trouver une place au passé en guérissant et qui plus est sans le 4ème commandement qui est d'honorer ses parents, quoi qu'ils fassent...
J'ai bien aimé la manière alternative de tourner ce film fleurtant avec le réel et le réalisme des personnages.
On devine l'histoire en introspection de Maiween sans savoir jusqu'où est - elle vraiment allée.
Comment supporter de voir quelqu'un qui nous a maltraité à table ou dans les réunions de famille ?
La scène où Maiwenn fait figure de poupée tabassée par elle – même est intense et mémorable. Elle renvoi la violence à celui qui en est le responsable , c'est à dire son père. Elle montre à quel point les émotions doivent être libérées.
Mais le personnage attend tout et le père ne donne rien. Elle cherche alors à être consoler par sa psy qui approuve sa peine mais par la suite s'excuse des gestes du père en son nom. C'est illusoire ! Ce n'est pas parce qu'aucune excuse de la part du père n'existe qu'il faut « lâcher prise » . Les diktats de la société nous étouffe dans ce film.
Le lâcher prise c'est trouver une place au passé en guérissant et qui plus est sans le 4ème commandement qui est d'honorer ses parents, quoi qu'ils fassent...
J'ai bien aimé la manière alternative de tourner ce film fleurtant avec le réel et le réalisme des personnages.
On devine l'histoire en introspection de Maiween sans savoir jusqu'où est - elle vraiment allée.
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Créée
le 24 sept. 2012
Modifiée
le 25 sept. 2012
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