Papa : pourquoi as-tu épousé maman ? Ah tu te poses la question toi aussi ?

Voici "Tanguy", version remastérisée et stérilisée du pauvre... A vot' bon coeur !

- qui n'a du caviar que le goût lointain de celui des oeufs de lump...

- ou encore de l'intérêt des centrales nucléaires produisant de l'énergie, que ceux qui ressuscitent leurs centrales au charbon de leur aïeux...

Là où Etienne Chatiliez nous avait beaucoup fait rire en 2001 avec son grand balochard de fils s'obstinant à rester chez papa, maman, et persister à ne pas vouloir s'envoler du nid familial, Florian Schwartz tente d'exploiter le même filon, hélas usé jusqu'à la corde, tant ils sont nombreux désormais à vouloir s'incruster dans le cocon douillet et gratos initié par leurs géniteurs.

D'autant que ces derniers sont bien contraints de fermer les yeux (ou oreilles) sur les cris et chuchotements de leur progéniture "baisant" désormais à domicile, et non plus à travers champs ou en voitures. Il faut bien s'adapter à l'évolution de la sexualité débridée ?

Nikas (alias Tanguy) nous nique ici car ce plagiat de célibataire endurci et mal coiffé, est parti de rien pour ne pas arriver à grand-chose, tans ses tentatives peu convaincantes d'autodétermination sont restées vaines...

Heureusement, vers la fin, le vieux jeune homme a changé de coiffeur.

De plus, le désœuvré traîne avec lui (on se demande bien pourquoi) une batterie (mais pas de cuisine) qui ne doit pas faire le bonheur des voisins de l'appartement, dans lequel ses parents ont emménagé...

Sans développer, pour ne pas dévoiler le peu d'intrigue que renferme ce navet, cette batterie atteindra des sommets à la fin qui nous laisseront quand même sur notre faim.

Comme le reste du film d'ailleurs. Quant au couple, il semble robotisé, informatisé...

Autant Tanguy était humoristique, autant ce Nikas n'est... rien. Comédie ? Drame ? Non pas : divagation impromptue... A l'image de ses parents pour lesquels je n'ai ressenti aucun intérêt, aucune empathie, aucune révolte. Saint-Dussolier, au-secours !

Ce Florian Schwartz que personne ne connaît en France semble ressembler à ces cohortes de tâcherons TV français condamnés aux téléfilms petits budgets, produits à la chaîne et sans imagination, genre "meurtres à" ...

Le scénario de Peter Probst est si misérabiliste qu'on pourrait raconter le script en quelques mots. C'est creux, c'est poussif, c'est noir, sans intérêt et le casting est à la mesure du reste : lamentable.

Faut-il en rire ou en pleurer ? On ne sait même pas...

On aimerait que les allemands ne nous refilent pas leurs sous-produits : on en a déjà assez comme ça avec les nôtres.

Arte le 01.07.2022

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le 18 juil. 2022

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