Tout d'abord, un casting impressionnant qui peut faire redouter le pire, un film choral de plus ... mais contrairement à mon attente, la surprise vient de la réussite de ces bouts d'histoires agencés de manière subtile, convaincante, même si anecdotiques, mais n'est-ce pas le lot de chaque être humain vivant dans une métropole, justement ?
Cédric Klapisch m'a convaincu avec ces petites histoires, drôles, émouvantes, parfois tragiques ...
Un hymne à la vie, évitant les clichés sur Paris, mêlant tendresse et humour, un montage complexe, mais fluide.
On y retrouve une Juliette Binoche jouissive, se libérant petit à petit des préjugés de son âge mûr, un Romain Duris bouleversant d'authenticité et un Fabrice Luchini au sommet de sa forme, en vieux pervers séducteur d'une Mélanie Laurent on ne peut plus authentique. Albert Dupontel et François Cluzet complétant ce tableau, sans oublier Karin Viard que je découvre dans des rôles à leur hauteur.
Malgré quelques critiques négatives que j'ai lues dans les Cahiers du Cinéma, Libération ou Le Monde ... je rejoindrais plutôt les partisans d'une joie de vivre viscérale rejettant l'intellectualisme bien-pensant de certains critiques en mal de vivre.