Paris-Manhattan par AL Soyez
Je suis toujours curieuse de découvrir des comédies romantiques. Mon petit coeur de midinette romantique de moins de 25 ans en raffole encore. Paris-Manhattan, en plus d'appartenir à un genre auquel je m'intéresse, avait à priori d'autres cordes à son arc. Son titre, notamment, composé de mes deux villes préférées sur notre petite planète (Manhattan pour New York pour ceux qui avaient 2 en Géo), Woody Allen ensuite pour qui j'ai un certain attachement, même si il ne fait pas partie de mes cinéastes favoris et puis un casting capable de nous surprendre (Taglioni en tête).
Il m'a fallu quelques secondes seulement pour comprendre que j'allais perdre mon temps devant le premier long de Sophie Lellouche. Paris-Manhattan est un gros ratage pour une simple raison : il est trop écrit et sonne faux en permanence. Que ce soit les échanges entre Alice et Allen, Alice et sa soeur, Alice et sa famille, on ne croit à rien. Ni à l'amour, ni à la famille, ni aux personnages.
Je ne suis jamais parvenue à rentrer dedans et à m'intéresser à ce qui se déroulait sous mes yeux. Je sauve de ce naufrage quelques bonnes idées malheureusement mal exploitées/réalisées comme justement cette héroïne fanatique de Woody qui veut soigner les gens avec ses films.