Trop long et répétitif, pour le peu qu’il y a à raconter, dommage.

Le « mondo » a connu son heure de gloire dans les années 60 & 70, ça ne coûtait pas cher et ça marchait. C’est ce qui explique pourquoi il y en a eu une flopée à cette époque et la capitale française n’y a pas échappé, notamment avec Paris secret (1965) d'Edouard Logereau ou encore Paris interdit (1969) de Jean-Louis van Bell.

Pierre Roustang s’était déjà essayé au mondo en co-scénarisant Paris secret (1965) et en réalisant Les teenagers (1968). Avec de tels bagages, on était plutôt confiant et bien décidé à découvrir la face cachée de La Ville Lumière.

Sauf qu’il faut bien se rendre à l’évidence, en l’espace de 75 petites minutes, le réalisateur n’a pas grand chose à nous montrer ou à nous raconter. Malgré une excellente scène d’ouverture avec Philippe Bouvard (dans le rôle du narrateur) au volant d’un bolide, le reste du film sera hélas bien trop sage par rapport à nos attentes (le film était censé nous dévoiler les scènes les plus racoleuses et outrancières des bas-fonds parisiens de 1969, c’est très soft, voir insignifiant).

Il faut tout de même reconnaître que certains commentaires sont particulièrement croustillants (racistes, homophobes et misogynes), mais en dehors de ça, c’est plutôt la douche froide, les séquences sont bien trop longues et répétitives pour certaines (preuve de la vacuité des sujets abordés).

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