La peste
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le 11 mai 2022
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L'ambiance noire et sombre du livre de Fred Vargas est parfaitement retranscrite. Paris est filmé d'une très jolie manière : nuit tombante ou pâle lumière du matin, grisaille, ponts illuminés. Et en tant que parisien, forcément, ça me parle. Cette beauté parisienne est rehaussée par une bande-son de Patrick Doyle très réussie.
Le film manque parfois de rythme ou les noeuds dramatiques se dénouent trop facilement peu aidés par un jeu d'acteurs pas toujours parfait. On notera quand même la présence de Michel Serrault qui illumine le film de sa présence (un de ses toutes dernières apparitions à l'écran d'ailleurs). José Garcia, dans le registre très classique du flic bourru, cynique mais déterminé m'a agréablement surpris dans le registre sérieux. Pour moi il était resté le second couteau de De Caune dans Nulle part Ailleurs.
L'histoire étant celle du livre, que je recommande vivement, on ne peut pas être déçu.
Mais au-delà de tout cela, ce que j'aime, c'est Paris. Cette ville est décidément admirable pour développer des ambiances différentes, y compris des ambiances policières et inquiétantes. On notera qu'en plus, ce film nous fait sortir des sentiers battus en filmant le quartier de la BNF, tout récent, hyper moderne et le rendu du verre et de l'acier rend les choses glaçantes, froides, terrifiantes.
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Créée
le 4 août 2013
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