You Freud, me Jane !
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Dans les films d'Alfred Hitchcock, on peut s'attendre à tout surtout si l'intrigue se fond avec la psychologie de son personnage. Pas de printemps pour Marnie,objet baroque et inattendu, est vraiment marqué par la complexité de son personnage féminin et pour cause! Pas facile pour Tippi Hedren d'avoir campé une femme aussi tourmentée qui s'est inventé une vie pour fuir un évènement traumatique. Tour à tour subjugué puis dérouté par la tournure des évènements, le spectateur finit par comprendre l'impasse de Marnie, femme détourneuse d'argent dans les ultimes minutes du film. Le personnage de Rutland, trés bien incarné par Sean Connery, est aussi un homme finalement particulier dont les motivations envers Marnie sont vraiment troubles mais nous nous rendons compte que cet homme est bienveillant et veut sortir cette femme de sa souffrance quitte à employer les grands moyens. Avec les effets dont il eut le secret, Alfred Hitchcock a encore sorti un scénario retors,alambiqué et remuant. Plus de cinquante ans après sa sortie, Pas de printemps pour Marnie date un peu mais son ambiance et sa patte conservent de leur efficacité. En provoquant des situations trés pesantes et en dosant leurs impacts, le réalisateur méritait encore son titre de maître de l'angoisse mais il a aussi épargné sa femme en souffrance vu son passé lourd et son contexte familial. Chapeau l'artiste et ravi de vous avoir encore suivi sur ce coup-là.
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Créée
le 21 mars 2016
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