You Freud, me Jane !
Marnie marque la fin d'une époque pour Alfred Hitchcock, la fin d'un âge d'or et d'un succès immense, en plus d'être sa dernière collaboration achevée avec le génial Bernard Herrmann à la...
le 9 sept. 2016
36 j'aime
2
Dans les films d'Alfred Hitchcock, on peut s'attendre à tout surtout si l'intrigue se fond avec la psychologie de son personnage. Pas de printemps pour Marnie,objet baroque et inattendu, est vraiment marqué par la complexité de son personnage féminin et pour cause! Pas facile pour Tippi Hedren d'avoir campé une femme aussi tourmentée qui s'est inventé une vie pour fuir un évènement traumatique. Tour à tour subjugué puis dérouté par la tournure des évènements, le spectateur finit par comprendre l'impasse de Marnie, femme détourneuse d'argent dans les ultimes minutes du film. Le personnage de Rutland, trés bien incarné par Sean Connery, est aussi un homme finalement particulier dont les motivations envers Marnie sont vraiment troubles mais nous nous rendons compte que cet homme est bienveillant et veut sortir cette femme de sa souffrance quitte à employer les grands moyens. Avec les effets dont il eut le secret, Alfred Hitchcock a encore sorti un scénario retors,alambiqué et remuant. Plus de cinquante ans après sa sortie, Pas de printemps pour Marnie date un peu mais son ambiance et sa patte conservent de leur efficacité. En provoquant des situations trés pesantes et en dosant leurs impacts, le réalisateur méritait encore son titre de maître de l'angoisse mais il a aussi épargné sa femme en souffrance vu son passé lourd et son contexte familial. Chapeau l'artiste et ravi de vous avoir encore suivi sur ce coup-là.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cinéma 2016
Créée
le 21 mars 2016
Critique lue 261 fois
D'autres avis sur Pas de printemps pour Marnie
Marnie marque la fin d'une époque pour Alfred Hitchcock, la fin d'un âge d'or et d'un succès immense, en plus d'être sa dernière collaboration achevée avec le génial Bernard Herrmann à la...
le 9 sept. 2016
36 j'aime
2
Je cherchais un film à chroniquer pour rendre hommage à Sean Connery, mais comme c'est un acteur dont je suis particulièrement fan, j'ai presque chroniqué tous ses films importants, par chance, il...
Par
le 1 nov. 2020
34 j'aime
20
J'aime beaucoup Hitchcock. Mais là, mmm, nan. Le pitch de départ était plutôt séduisant, la jaquette parlait de "paroxysme en matière d'angoisse"; le tout par ce cher Alfred, dont je continue à...
Par
le 7 sept. 2011
29 j'aime
31
Du même critique
Ce qui marque d’entrée dans Eiffel est la qualité des scènes d’époque du côté de Bordeaux où de Paris. Martin Bourboulon effectue une mise en scène épatante où chaque détail compte. Les extérieurs de...
Par
le 13 oct. 2021
40 j'aime
Je comprends mieux pourquoi nos voisins britanniques ont une affection si particulière pour Paddington.Ce petit ours péruvien et déraciné qui débarque à Londres a déjà un regard naïf mais pas tant...
Par
le 14 déc. 2014
26 j'aime
3
Jesuislà est un film retors car les vingt premières minutes du film ne vous préparent volontairement pas à ce qui va suivre. En effet, le spectateur a tout juste le temps de se baigner dans la vie de...
Par
le 7 févr. 2020
19 j'aime