Mélodrame auteuriste
Les premières images ne trompent pas. Temps de grisaille, Le Besco sur un vélo façon Bicyclette bleue, et une séquence qui dure plusieurs minutes. On regrette déjà d'être là, et la suite n'infirme...
Par
le 9 oct. 2015
J'ai chopé ce film parce qu'un jour j'ai vu sur un site spécialisé des photos-extraits montrant Isild Le Besco à poil. Je me suis demandé quel était ce film, je suis vite tombé sur ce titre. Isild n'est pas mon genre a priori mais elle me plaît : sa bouille particulière me plaît, elle a de beaux seins, de belles fesses. Elle joue bien aussi, accessoirement.
L'intrigue n'est pas terrible. C'est un peu brouillon, on ne sait pas trop où on va pendant un bon bout de temps ; les auteurs non plus n'ont pas l'air de savoir, parce qu'ils distillent pas mal d'éléments durant le premier tiers qui ne serviront pas par la suite. On s'ennuie donc un peu en attendant de comprendre où l'on va. Et puis après aussi parce que le traitement est un peu facile, qu'il ne se passe pas grand chose. Les personnages secondaires sont bien construits mais peu exploités : le personnage principal est peu construit mais beaucoup exploité (et n'importe comment du coup). Reste quelques situations sympathiques et quelques répliques bien senties, mais pas assez pour passer un vrai bon moment.
La mise en scène est correcte. On voit ce qu'il faut voir. C'est un peu distant, un peu froid, typique de la prod indie française, ça fonctionne. Les acteurs sont bons. En fait, toute la mise en scène est plutôt agréable, c'est vraiment dommage, du coup, que l'intrigue ne soit pas mieux développée.
Bref ça se regarde mais ça manque vraiment d'une bonne intrigue.
Créée
le 7 oct. 2017
Critique lue 397 fois
D'autres avis sur Pas Douce
Les premières images ne trompent pas. Temps de grisaille, Le Besco sur un vélo façon Bicyclette bleue, et une séquence qui dure plusieurs minutes. On regrette déjà d'être là, et la suite n'infirme...
Par
le 9 oct. 2015
Du même critique
Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...
Par
le 3 janv. 2016
122 j'aime
35
Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...
Par
le 22 févr. 2014
122 j'aime
45
La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...
Par
le 16 janv. 2011
110 j'aime
55