Chronique du chaos
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Troisième volet de la trilogie des boat people par la réalisatrice hongkongaise Ann Hui. C'est indéniablement le plus ambitieux des trois films. Alors que le film précédent commençait avec l'arrivée des boat people à Hong Kong, cette fois-ci la réalisatrice s'intéresse à ce qu'ils fuient, reconstituant la catastrophe économique et humanitaire qui a suivi la fin de la guerre du Viêt-Nam, notamment avec les camps de rééducation forcé (et non les boat people comme pourrait faire croire le titre anglais). Sur ce thème, le public occidental connait surtout "La déchirure" de Roland Joffé (1984), qui reprenait le même pitch mais qui se situait au Cambodge avec les Khmer Rouges, qui appliquaient exactement la même politique totalitariste que son ennemi de l'époque, le Viêt-Nam. "Passeport pour l'enfer" ne dispose pas des même moyens qu'une production hollywoodienne, mais fut (étonnement) le premier film Hongkongais autorisé à filmer sur le territoire chinois. La force du cinéma Hongkongais, c'est qu'il ne s'auto-censure pas. La violence est ici crue, soudaine et choquante, avec des scènes inconcevables dans un film américain et un résultat bouleversant. Le dernier plan du film est aussi choquant, qu'inattendue rend ce film inoubliable et pourrait bien le faire rester dans les anales de l'histoire du cinéma.
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Créée
le 16 oct. 2019
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