Grossièrement du même acabit qu'un Je suis une légende, c'est le scénariste américain Mike Lee qui nous apporte une nouvelle chronique post-apocalyptique avec en guest-star ; les infectés.
J'adore. Ô combien j'adore les infectés, bien plus que les zombies je dirai.
Parce que la culture semble soumise aux mêmes processus que le néodarwinisme, les infectés eux-aussi, évoluent au sein de la pop-culture, et je trouve ça terriblement cool ! Qu'ils puissent gagner en intelligence, avec parcimonie j'entends, j'y adhère.
Seulement Patient Zéro, c'est zéro performance d'interprétation, zéro finesse scénaristique, zéro engouement, zéro réalisme. Ces infectés sont très mal traités à l'écran. Piquer une colère, et converser presque placidement dans la seconde qui suit, en se tenant tout de même de placer quelques grognements entre chaque syllabe pour qu'on y croit un peu, c'est pathétique comme représentation [parce que oui les infectés parlent].
Il n'y a pas d'infecté dans ce film, ni de patient, juste de mauvais comédiens.
Si Stanley Tucci tente tant bien que mal de donner un minimum de vie à ce survival premier prix, il se fera prématurément aspirer par la médiocrité d'interprétation de la très agaçante Nathalie Dormer et des très mauvais Clive Standen et Matt Smith.
Bref. Clairement pas une avancée dans la genre malgré ce que laissait présager le synopsis. Clique droit, videz la corbeille.