Pattaya ou l'art de réussir à mettre à peu près toutes les vulgarités et tous les clichés en 1h30 de film.
Clairement en regardant Pattaya je me doutais que sa qualité première ne serait pas la finesse ni la subtilité.
Et bien le contrat à ce niveau là est parfaitement réussi
Après pour le reste même si l'humour permet tout et même si il ne faut rien censurer, Pattaya est juste un festival de mauvaises caricatures, de grossièretés par les mots et les images, de débilités
qui peuvent pourtant faire sourire, et même d'annotations parfois très limites.
On y ajoute même un peu de scatologie et nous avons un magnifique gloubiboulga (sans le charmant Casimir) de Cinéma qui se veut drôle et populaire.
Alors oui, l'imagination est sans limite.
Et je salue même l'effort de Franck Gastambide de s'être lâché sans aucune limite.
Mais entre le non sens, la stupidité voulue, voir un absurde décalé, et une vulgarité envahissante il n'y a aucune frontière dans Pattaya.
Et même la fonction première de faire rire se perd dans les méandres de cette comédie qui finit par devenir plus qu'indigeste.
Superbe raté à la française