Je t’avais dit que parler, ça n’attirait que des ennuis
Paulie, un perroquet vert, et Marie, une jeune fille bègue, s’entichent l’un de l’autre. Inquiets de leur relation, ses parents décident de vendre l’oiseau à un prêteur sur gages. On suit la quête désespérée de celui-ci pour la retrouver.
Le volatile babillard n’itère nullement des mots creux, mais il compose bel et bien ses propres propos. J’ai été bouleversé comme rarement devant ce film modeste, mais convaincant, sans doute parce qu’il a marqué mon enfance. On pourrait reprocher un ton excessivement consensuel au métrage, mais cela ne lui nuit paradoxalement aucunement.