Diane, une quadra avocate des beaux quartiers new yorkais, apprend que son mari veut divorcer. Un peu démoralisée, elle décide de partir avec ses deux adolescents sous le bras, Jake et Zoé, chez sa mère, une vraie hippie de Woodstock, qu'elle n'a pas vu depuis 20 ans.
Bon ça, ça se passe exactement dans les 2 premières minutes du film. Un peu expéditif comme intro, non ? Déjà, ça partait mal. Et ça ne s'est pas arrangé ensuite.
Peace, Love... rassemble tous les clichés possibles et inimaginables de la comédie familialo-romantique avec tout plein de bons sentiments dégoulinants dedans. Je n'ai à priori rien contre ça mais c'est si mal amené ici que ça en devient ridicule.
On nous parle de pardon, de renouveau, d'évolution mais c'est si vite expédié qu'on n'a même pas le temps d'y croire 10 secondes.
La subtilité est telle que pour nous montrer que le personnage principal, Diane, est en mode "cool", elle a les cheveux ondulés et porte un jean + petite chemise blanche et que quand elle est en mode "avocate relou/coincée" hop, un petit coup de fer à lisser + tailleur noir. Waouh, transformation !!!
Et puis, c'est quand même assez dingue Woodstock. Une mère, et ses deux mioches débarquent et trouvent tous les trois l'âme soeur en un week-end. Je vais peut-être m'organiser un voyage là bas moi, ça m'intéresse.
Bon allez, un bon point, le côté rigolo du film est légèrement plus réussi. Le choix d'en faire une vraie comédie aurait été une bonne idée. Merci au jeune Nat Wolff, qui joue Jake, de m'avoir arraché 2/3 éclats de rire et à Elizabeth Olsen pour son talent (actrice à suivre).