Le jet d'ail.
En voilà une chose qui en fait du vacarme, ça bouge dans tous les sens mais pourquoi? Pour faire du divertissement, c'est pour cela que Disney a acheté la licence Star wars après tout. La société aux...
Par
le 18 déc. 2019
79 j'aime
44
Ce ne sont que sept petits mois qui séparent le précédent film de Salvatore Samperi, Malicia, et Péché véniel. On retrouve les mêmes acteurs principaux dans ce nouveau film, et la situation est similaire : un adolescent tombe amoureux d'une femme. Cependant, ce n'est plus la jolie gouvernante qui fait fantasmer le jeune homme, mais l'épouse de son frère. Ce n'est pas un véritable copier-coller, mais on n'en est pas loin. Le sujet est le même, mais le film reste moins efficace que Malicia.
Malgré tout, on retrouve l'humour italien caractéristique de Samperi, avec quelques bons gags impliquant le père et le chien. Le père, un ancien colonel, craint que son fils ne soit homosexuel, notamment parce qu'il le voit souvent en compagnie de sa belle-fille, il la coiffe ou se retrouve vêtu d'un peignoir rose. Bien que ce ne soit pas très subtil, il faut avouer que cela fonctionne. Le rythme du film traîne un peu, ce qui nuit à son efficacité globale.
Péché véniel se situe dans la continuité de Malicia en explorant les thèmes de l'amour interdit et des tensions familiales, mais il manque d'intensité. Les personnages sont bien développés, mais le scénario peine à maintenir l'intérêt tout au long du film. L'alchimie entre les acteurs principaux est palpable, mais les situations comiques et les quiproquos ne suffisent pas toujours à compenser les lenteurs narratives.
Péché véniel est un film agréable, avec des moments de comédie réussis, mais qui reste moins efficace que le précédent film. Il reste cependant un témoignage intéressant de l'évolution du cinéma de Samperi et de sa capacité à traiter des sujets délicats avec humour et profondeur.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste L'un des personnages du film dit on est pas dans un film.
Créée
le 30 mai 2024
Modifiée
le 10 juin 2024
Critique lue 23 fois
3 j'aime
Du même critique
En voilà une chose qui en fait du vacarme, ça bouge dans tous les sens mais pourquoi? Pour faire du divertissement, c'est pour cela que Disney a acheté la licence Star wars après tout. La société aux...
Par
le 18 déc. 2019
79 j'aime
44
L'endoctrinement de la jeunesse Allemande est le sujet de ce Jojo Rabbit, qui voit Adolf Hitler comme la seule voie à suivre. Adolf est là constamment pour le petit Jojo, il est son ami imaginaire...
Par
le 28 janv. 2020
66 j'aime
16
Les années 60 à 70 ont été une très bonne période du cinéma, elles étaient inventives et permissives. Pourtant la censure était omniprésente, mais les cinéastes trouvaient tout un tas de stratagèmes...
Par
le 28 nov. 2019
55 j'aime
6