En 1986, Valérie accompagne son amant, journaliste et marié, qui part faire un reportage en Chine. Devant la lâcheté sentimentale de celui-là, l’intérêt affectif de la dame va se déplacer sur le photographe qui les accompagne. Toute petite chose légère et sans prétention, avec une actrice « intelligente, sensible et qui possède un certain charme » (je cite son personnage), dont l’autre intérêt est d’avoir été la première production cinématographique internationale tournée dans la chine communiste, qui avait alors débuté son programme d’ouverture. C'est en plus un des films français les plus connus en Chine, paraît-il. Bien qu'il ne se veuille jamais un documentaire, la réalisatrice sait faire de la place aux chinois, dont la tenue en remontre à ces français « en vacances », toujours très forts pour se faire remarquer. L’image anodine d’un gars assis devant la fenêtre d’un train, fumant tranquillement sa clope, s’inscrivant dans le paysage défilant de l’autre côté, va me rester en mémoire pour longtemps. (vu en 2020)