Le pendule oscille

J'ai d'abord cru à un téléfilm, de par une impression de cheap dans la mise en scène, les décors et les plans. La bio du réa (George Schaefer) confirme.

Ce dernier semble un grand spécialiste de ce format, et j'avais un excellent souvenir enfantin du (télé)film "Le Bunker" sur les derniers jours d'Hitler avec un Anthony Hopkins possédé.

George Peppard et Jean Seberg, bien qu'encore jeunes, semblent déjà sur la pente descendante d'où, sans doute, leur présence.

Rien à dire sur les seconds rôles, expérimentés et affutés dont Dana Elcar (le colonel Lard des "Têtes brulées" et de tant d'autres trucs policiers) ou Madeleine Sherwood en mère alcoolo. Le jeune méchant a aussi une bonne gueule de psycho.

Le sujet du film autour des droits des citoyens est très d'actu à l'époque et laisse poindre les polards désespérés ou militants des 70's dont le chef de file reste la série des "Inspecteur Harry".

Le laïus du juge sur la permissivité de la justice après des décennies de (trop) grande rigueur vaut son pesant de cacahouètes.

C'est huilé, propre, mais classique et anticipable et, somme toute, anecdotique, 50 ans plus tard.

Pour les archéologues du ciné policier US.