Perceval le Gallois par Adobtard

Les aventures de Sire Perceval le Gallois,
un bonheur toujours fut, de me les faire conter.
Le voir moult chevaliers occire, de bon aloi
l'expérience répéter encore souhaiter.

Transcendé par les décors à l'évidence fus-je,
lorsque tant d'infâmes les apprécier ne purent,
ce charme à la peinture emprunté, c'est le jeu,
Et pour mon délice fort ravi me laissèrent.

Rohmer la musique massacrer, à nouveau
bien entendu excella, mais ici charme
exceptionnellement montrer, et pour le beau
des mélismes à peine accompagnés, je me pâme.

Parler en vers deux heures quinze durant, c'est fou
que l'expérience laissa le pauvre hère que voilà.
Mais c'est assurément toujours plus fou de joie,
pour preuve il revint ici en ces plaisirs doux.

Me traiter je le sais, d'obsédé sexuel
à nouveau vous feriez, si avouer j'osais
le plaisir qu'à entendre moult et moult fois "pucelle"
de me retenir jamais ne pus d'éprouver.

Et avouer indéniablement il faudra,
un autre regard sur Kaamelott me donna,
et Perceval certainement grandi sorti
de cette interprétation merci Lucchini.


Si l'alexandrin respecter j'ai réussi,
me blâmer vous ne pourriez, oncques mieux je n'eus pu,
pour la syntaxe cajoler, et c'est honnie
que moult fois l'hémistiche tendre vécue.

Concordance des temps, rimes toujours trouver,
une gageure je l'admets la recherche
parfois devint, et lorsque de batifoler
question plus il ne fut, fini fut mon prêche.