Derrière cette traduction française à la masse, ce cache en fait "Rare export", version longue de deux courts-métrages datant de 2003 et 2007. Véritable bête de festival, le film de Jalmari Helander va pourtant connaître une carrière catastrophique chez nous, les distributeurs se montrant incapables de vendre une péloche qui n'est ni un film pour enfants, ni un film d'horreur mais plutôt un compromis entre les deux, dans la lignée du mythique "Gremlins" de Joe Dante.
Effectivement spielbergien en diable, "Rare export" prend son temps (trop peut-être), pour ménager ses effets, et nous plonger dans un ambiance à la fois inquiétante (mais soft, hein) et magique, Helander faisant preuve d'un sens du merveilleux indéniable. Parfaitement mis en scène et interprété, "Rare export", bien que légèrement survendu dans les festivals, vous fera passer un moment fort agréable rappelant par moment le cinéma familial des années 80, souvent drôle et entraînant, s'achevant sur un final amusant.