Michel Deville était un cas à part dans le cinéma français. Un des rare styliste selon les dire d'Albert Dupontel, ils ont tourné un formidable film ensemble, la maladie de Sachs. Michel Deville jouais avec les mots, le montage et les dialogues. Péril en la demeure pourrait être un drame à la Chabrol. L'histoire d'un prof de guitare qui a une liaison avec la femme de son élève, avec un autre cinéaste, ça donnerai quelques choses de banal. Avec Deville, son film s'amuse avec le spectateur. Il y a quelques choses qui vient de la littérature dans le cinéma de Michel Deville. Les dialogues sont très importants. Ils sont faits à base de calembours, de jeux de mots, de répétition et de rimes. Rien n'est réaliste dans le cinéma de Deville. Les décors ressemblent aux personnages. Il y a un soin dans les objets choisis. Tout est détails. Les acteurs n'ont pas un jeu naturaliste. Il y a quelques choses de musicale dans les intonations. Le casting est vraiment incroyable. Nicole Garcia était heureuse que l'on lui propose un rôle sensuelle. Quel actrice oserait dire une telle chose aujourd'hui. Michel Piccoli est toujours aussi jubilatoire. Richard Bohringer posséde un charisme de dingue et sa voix...Anémone était une actrice géniale. Pour moi, c'est son meilleur rôle. Et puis, il y a Christophe Malavoy qui n'a pas eu la carrière qu'il méritait...
Peril en la demeure ( quel beau titre) a tout du classique.
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