C'est la fin, avec un cas de conscience : tuer l'évaluateur, Ryuji, qui n'empêchera pas l'armaggedon mais pourrait apporter l'oubli qui priverait nos héros de la conscience de ce qui arrive, ou affronter Nix, la puissance maternelle destructrice qui sera éveillée le 31 décembre, sans aucune chance de réussite. Les cas d'apathie se multiplient et un culte se développe espérant en Nyx la rédemption.
Pour ajouter en dramaturgie, les cinq compagnons voient leur persona atteindre sa forme ultime en même temps, face au boss final des Strega. C'est impossible dans le jeu mais ça se tient : le courage sous la pression, etc... Très shônen.
Les réalisateurs sont joueurs, j'ai compté au moins deux fois où on est à deux doigts du panty shot pour Mitsuru. Il faut dire que c'est la waifu ultime.
Le dessin animé a choisi de centrer le héros sur sa relation avec Aegis, un personnage dont je n'ai jamais compris l'intérêt. Par conséquent Yukari devient un personnage secondaire de soigneuse, et c'est dommage.
La fin est mal expliquée, difficile de dire si c'est volontaire. On croit comprendre qu'il y a eu un grand reset qui a effacé les souvenirs de la Dark Hour pour toute l'équipe sauf Aegis et Yuri. On croit comprendre que ce dernier sent le moment de sa mort au moment du printemps, quand le vent fait lever les pétales de cerisier. Mais les images du générique de fin (bien moins bon que celui du jeu, même s'il y a la même musique dingue) suggèrent un happy ending classique centré sur l'amitié. Tout ça pour ça, c'était se casser la tête inutilement.
D'aucuns trouveront ce dernier opus un peu long, et ils n'auront pas tort.