La vérité est dans le regard...
Une petite ville bien proprette, des ados et leur oncle en joker comique découvrent la vérité sur l'horreur des meurtres qui entachent la quiétude ambiante.
Peur bleue transpire les 80ies d'un bout à l'autre de la pellicule: fringues, coupes de cheveu, bagnoles, et surtout un désert électronique qui accuse le coup.
Un gros brin naïf, les héros sont attachants: une grande sœur protectrice avec son jeune frère handicapé. Ce dernier semble très bien vivre son handicap. Ils se chamaillent mais s'adorent. Touchant de justesse.
Quant au monstre, conscient de sa monstruosité, il tente de lutter en vain contre sa nature. Ces affres sont particulièrement bien rendues.
Les effets spéciaux se résument à un gros bricolage avec trois bouts de ficelle. Cela n'a rien d'effrayant et fait même plutôt sourire. Point de grand frisson mais chargée en émotion, l'histoire se déroule sans temps mort ni ennui.
Peur Bleue est un film de garou bien sympathique ( le film, pas le garou ^_-) qui garde une certaine fraicheur malgré qu'il soit très daté.