Aaaah, phénomènes, sans doute le moins détester de ses plus détester, mais détester quand même... Détester. Perso, c'est l'un de mes préférés du réal, j'adore cette idée du fait qu'on ne sache pas ce qui attaque et si vous pensez que c'était les plantes, vous n'avez pas compris le film, ce n'est même pas une question d'interprétation, mais bel et bien une erreur.
Tout commence par une belle journée ensoleillée, dans un parc. Jusqu'au jour où des gens se mettent subitement à se suicider, ce qui donne une scène dantesque d'ouvriers qu'ils sautent les uns après les autres d'un bâtiment, une scène qui fait froid dans le dos comme Shyamalan nous en a donnés des rares, certes, mais toujours marquantes (la scène de l'enfant d'incassable ou un certain secret dévoilé dans 6e sens). Notre héros, nommée Elliot Moore jouer par Mark Walberg, un prof de sciences dans un lycée qui va devoir fuir sa ville avec d'autres personnes afin d'échappé a ces phénomènes(UHG, sa y est, j'ai compris le titre ^^).
Cas semblable et différent que dans signes. Dans Signes, on ne savait pas SI ça attaquait, ici, nous savons pas ce qui attaque et comme dans ce film, nos héros sont perdus, ils jouent de la même manière que dans les autres films( bien que tous les acteurs du film ne le rendent pas forcément bien) et se questionnent sur ce qui se passe afin de s'en sortir. À un moment, il trouve un homme qui dit que c'est les plantes SAUF QUE, ce n'est pas "FORCEMENT" les plantes, ce n'est que purement "THÉORIQUE", d'ailleurs, leurs idées sur la menace changent plusieurs fois pendant tout le film.
J'ai bien aimé les personnages de cette histoire, j'ai bien aimé le jeu de Mark Walberg en homme qui tente de garder son calme tout en restant terrifié et c'est sans doute l'un des films les plus violents du réalisateur, le film contient toutes sortes de scènes de mortes très efficaces entres suicide banal et démembrement par des bêtes sauvages, tous est bon pour des mises a mort ou tu te dis "OOOW..."
Cette fois si, notre bon vieux James Newton Howard nous offre une BO très mystérieuse avec des envolées de petites notes représentant bien le côté léger et imprévisible de la menace. Shyamalan nous prouve encore une fois l'étrangeté de ses histoires toujours intéressantes et cela fait notre 2e film sans twist critiqué jusque-là.
Episode 3: http://www.senscritique.com/film/After_Earth/critique/33873643