Piège à grande vitesse permet à Steven Seagal de retrouver le personnage de Casey Ryback qu'il avait déjà incarné dans Piège en haute mer et ma foi je crois préférer cette suite au premier.
Geoff Murphy réalisateur néo-zélandais nous concocte un film d'action rondement mené qui est un concentré de rythme, de bastons et de fusillades forts percutants. Tout cela se déroule dans un train dont les voyageurs sont pris en otages par des vilains terroristes dirigés par Eric Bogosian qui a choisi Everett McGill comme chef de ses mercenaires, ce dernier devenu blond platine pour l'occasion incarne un sbire particulièrement vicieux assisté de gueule tels que Patrick Kilpatrick ou Peter Greene.
J'ai toujours bien aimé le cadre ferroviaire dans un film, et ici on est servi par des scènes d'action sur le toit des wagons, passagers éjectés du train en marche, déraillement...
Seagal encore une fois se trouve par hasard là où les terroristes vont sévir, cette fois-ci accompagné de sa nièce jouée par Katherine Heigl, Morris Chestnut est dévolu au rôle de l'élément comique devenu sidekick malgré lui du héros.
Piège à grande vitesse est donc une série B d'action divertissante et gardant toujours de son efficacité de nos jours, la musique de Basil Poledouris emballe le tout.