Avec 323 plans d'effets spéciaux, Piège Dans L'espace, s'inscrit parmi les films les plus riches visuellement du direct to vidéo de science-fiction de l'époque. Ce space-opera réalisé au rabais mêle habilement science-fiction et polar dans un véritable festival où une séquence spectaculaire chasse l'autre. Ecrit, produit et réalisé par Phillip J. Roth (Total Reality, Interceptor Force) avec le français kickboxer Olivier Gruner (Némésis, Showdown in Manila), Alicia Coppola (Péché immortel, Benjamin Gates et le livre des secrets), Ken Olandt (Leprechaun, Falcon : L'arme absolue), Jaason Simmons (Mad Cowgirl, Sharknado), Jorja Fox (Memento, Les Experts) et Craig Wasson (Body Double, Freddy 3 : Les griffes du cauchemar)
Dans un lointain futur, un vaisseau spatial transporte quatre milliards de dollars depuis une colonie reculée vers la Terre. Un voyage de vingt années lumière effectué à vingt fois la vitesse de la lumière. A bord seulement quatre passagers, dont Raymond Strokes, un officier de police en disgrâce. Lui seul doit rester éveillé tandis que les autres membres de l'équipage sont plongés dans un profond sommeil artificiel. A priori, tout devrait bien se dérouler. A moins que l'ordinateur les réveille pour une urgence. C'est ce qui se passe lorsqu'un astéroïde de six cents millions de tonnes se précipite sur leur trajectoire...
A la vision de ce DTV avec l'une des stars des vidéoclubs Olivier Gruner, Piège Dans L'espace se scinde en deux parties bien distinctes. En premier lieu, il y a les décors et une photographie d'une pauvreté ahurissante, de l'autre des effets spéciaux d'une perfection déroutante pour l'année 1999 et vu le contexte économique du film. Mais même si la réalisation de Phillip J. Roth n'est pas toujours d'une inventivité et d'une efficacité terrassante, Piège Dans L'espace fourmille de suffisamment d'idées bien senties pour mériter d'être vu.