John McLane, flic de NY, arrive à LA pour Noël afin de rejoindre sa famille et surtout sa femme avec qui c'est quand même pas la joie.
John se trouve donc au Nakatomi Plaza, où travaille sa femme, tour qui est prise en otage par Hans Kruber et sa bande de joyeux lurons décolorés.
John Mc Lane définit à lui tout seul l'adage: au mauvais endroit au mauvais moment!
Et il va les dézinguer en rythme, les uns derrière les autres tout en exsudant sa sexitude à travers son mimile de couleur changeante.
Ce film n'a que du bon: on fume dans les aéroports, on se trimballe en avion avec un flingue (c'est un flic mais quand même), on fait des blagues douteuses, bref: vive les années 80, vive John McLane!
McTiernan réalise un film à la fois d'action et catastrophe renouvelant le héros américain. La réalisation est brillante de nervosité et l'empathie avec le héros est totale : carton plein.
C'est surtout grâce à l'excellente interprétation de Bruce Willis qui impose une nouvelle image pour lui même et pour le héros. Dans un monde de chemises blanches et de cravates, McLane prend la suite d'Indiana Jones et reprend le flambeau du héros dépenaillé. Ce n'est pas une coïncidence si son méchant attitré est en costard.
A ce propos, Alan Rickman inonde (pour la première fois et heureusement pas la dernière) l'écran de sa classe et de son charisme louche et inquiétant.
Le reste du casting est tout aussi impeccable de Bonnie Bedelia en femme qui s'assume à Reginald VelJohnson en "sos détresse amitié" de compétition ou encore William Atherton en pignouf infâme que l'on adore détester.
On pourra regretter une caricature trop importante des agents du FBI qui ne sont pas crédibles une demi seconde mais c'est tellement drôle que je m'en fiche.
Et je n'ajouterai qu'une seule chose: "Yippikaï, pauvre con ...."