1988 voit apparaitre le premier épisode de la saga Die hard. Et quand on le découvre, on en vient à se demander si on avait déjà vu un film d’action auparavant, tant il arrive à révolutionner le genre. Entre la mise en scène ultra perfectionnée, des scènes de fusillades réglées au millimètre, des combats on ne peut plus réalistes, et un humour qui fait mouche, on peut dire que ce film est devenu un très très grand classique du film d’action, voire même un film culte.
Piège de cristal, c'est aussi la grande révélation Bruce Willis auprès du grand public, après un très prometteur Boire et déboires.
Le scénario est quant à lui tout simplement parfait (en utilisant la notion d’être au mauvais endroit au mauvais moment), la réalisation de John McTiernan également, et une prestation de tous les protagonistes également excellentes, que ce soient Bonnie Bedelia, Alan Rickman, sans oublier Reginald Veljohnson (pour qui le spectateur ne pourra faire autrement que de le prendre en sympathie) et tous les autres, qu’ils soient brigands, du FBI, journalistes (particulièrement énervants), ou autres.
Le fait est que toutes les facettes de la nature humaine y sont présentes : machiavélisme, ruse, patriotisme, instinct de survie, arrogance, suffisance, notion d’avoir du cœur, confrontation de cultures, ténacité, vulnérabilité, attirance vers le profit, compassion, et j'en passe… Bref, tous les ingrédients sont là pour en faire un grand film devant lequel on ne s’ennuie pas une seconde.
Piège de cristal, ce n'est pas seulement un film d'action parfait, Non. C'est aussi un piège à spectateurs, et la suite le confirmera puisque ce film donne naissance à une saga nommée Die hard qui deviendra rapidement culte et dont l'annonce de sortie de chaque nouveau film faisait déjà trembler le box-office.