Las Vegas Carano
Soderbergh est un touche-à-tout, c'est un fait. Mais si certains réalisateurs sont capables de multiplier les exercices de style avec beaucoup de talent, d'autres feraient mieux de se cantonner à ce...
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le 2 juin 2013
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Dans «Piégée», le réalisateur de «Sexe, mensonges et vidéo» et d'«Ocean Eleven» impose sa propre vision, formaliste et glaciale, du film d'action musclé façon James Bond ou Jason Bourne. L'histoire, peu originale, est celle d'une agente spéciale qui loue ses services à l'Etat et se retrouve pourchassée à la fois par la police et ses propres collègues, suite à une machination dont on ne comprend pas trop bien les tenants et aboutissants. Avec une certaine perversité qui fait le charme principal du film , Soderbergh confie des rôles secondaires stéréotypés à des stars confirmées (Ewan McGregor, Antonio Banderas, Michael Douglas, Michael Fassbender) et met en vedette une parfaite inconnue, Gina Carano, une championne de boxe thaïlandaise pour qui les arts martiaux extrêmes n'ont aucun secret. Ce qui nous vaut moult scènes de castagne, parfaitement chorégraphiées en de longs plans-séquences impressionnants de réalisme. Malheureusement, après une première partie habilement construite qui révèle les ressorts de l'intrigue, «Piégée» s'enlise dans les conventions d'un genre que Soderbergh ne parvient pas à transcender. Reste un brillant exercice de style qui se laisse voir sans ennui et une excellente partition musicale bourrée de clins d’œil.
Créée
le 12 sept. 2024
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