Vous entendez cet air là ?

Après avoir détesté le Mépris et avoir perdu mon temps devant Adieu au Langage, je tente quand même une nouvelle fois un film du méprisable Jean-Luc Godard, "cinéaste" (enfin si on veut) que je n'aime pas, enfin j'aimais pas l'homme, et je commence vraiment à me dire que le cinéaste n'est finalement qu'un leurre.

Et pourtant, j'avais l'espoir avec ce Pierrot le fou très apprécié de beaucoup de tomber enfin sur un bon film du monsieur, c'était peut être donner trop d'importance aux critiques et à cet homme dénué d’intérêt, ce qui m'a poussé à le voir, ce n'est donc pas Godard comme vous l'aurez compris, mais bien Jean Paul Belmondo, un acteur que j'adore.
Malgré quelques moments sympathoches comme le coup de l'accident avec la voiture à la verticale, ou encore le monologue tripant de Raymond Devos, il est difficile de trouver un quelconque intérêt à ce film nombriliste et prétentieux, à l'image de son réalisateur donc. L'histoire est comme d'habitude déstructurée, vide et sans véritable sens, c'est bien beau de prôner la poésie mais poésie ne rime pas forcément avec vide, dialogues répétitifs et sans vie, ou encore mauvais absurde. Après niveau technique j'apprécie ce coté cassé du montage, ces cut brutaux, ou encore ces musiques qui apparaissent ou s'arrêtent n'importe où. C'est un style spécial, qui ne me déplaît pas, même si j'ai vu mieux ailleurs, mais ce serait mieux sans la grosse part de prétention, de provocation et plein de mots en tion que nous pond ce misérable Godard.

En bref, ce film si réputé n'est clairement pas à la hauteur de ce que j’espérais, et j'ai quasiment plus aucun espoir quant à un Godard intéressant et qui ne tourne pas autour de son nombril, Jean-Paul Belmondo et Anna Karina sont eux très bons, la folie s'empare d'eux comme il le faut, mais voilà, il manque de l’intérêt et un sujet moins brouillon.