Il s'agit d'un film assez déroutant de 2 heures environ. L'histoire est chaotique, déstructurée. C'est plein de références culturelles : cinéma, peinture, littérature, poésie, bd, ... pas toujours simples à saisir. Le héros s'appelle Ferdinand mais son amie Marianne l'appelle Pierrot ... Retrouvant après une réception mondaine son ancienne amie, Ferdinand décide de tout plaquer et de partir avec elle dans le sud de la France ou se déroule l'essentiel du film. Leur façon de vivre est en complète rupture avec l'ordre moral établi. Il vivent un certain nombre d'aventures qui ne présentent tout de même pas grand intérêt ... On a du mal à suivre le fil et à se passionner pour l'histoire. Le seul point fort du film est un excellent travail sur les couleurs avec une utilisation intensive du bleu et du rouge. Les images sont belles mais on a un sentiment d'improvisation au niveau des cadrages et des mouvements de caméra. Le film repose sur les épaules de Jean Paul Belmondo dans le rôle de Ferdinand et Anna Karina dans le rôle de Marianne. Mais tout semble tiré par les cheveux, complètement irréaliste et c'est finalement assez agaçant de voir ces deux très bons acteurs vouloir à tout prix se montrer anticonformistes. Samuel Fuller fait une apparition en début de film dans son propre rôle et il explique ce qu'est le cinéma : l'amour, la haine, l'action .... ce qui n'est pas d'une grande originalité ! En fin de film il y a aussi Raymond Devos qui a un petit rôle ...

greenwich
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le 10 mai 2015

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