Pink Floyd: The Wall par Dorian Pomarède
Mon troisième film d'Alan Parker après Midnight Express et Birdy. Mais celui ci ne ressemble en rien avec ceux précédemment cité, ni à n'importe quel autre film d'ailleurs. Pas facile de déterminé à quel genre ce film appartient, autant il se démarque. Laissant une trace indélébile dans la tête de celui l'ayant vu. On pourrais peut être le qualifier, sans que ceci soit réducteur, d'un long clip de une heure quarante sur l'album le plus connu des Pink Floyd. Donc inutile de s'attarder sur la qualité bande original pour en faire des éloges autant celle ci n'est plus à prouver. En effet, ici pas de dialogue, ou très peu, juste un kaléidoscope d'image psychédélique, tantôt animé, tantôt filmé, s’emboîtant avec merveille entre elle, permettant de sublimé la musique, et de faire ressortir ce que l'on n'entend pas forcément à la première écoute. Vu comme sa, sa peut paraître chiant, mais forcé de constaté que sa ne l'est pas, et rien que pour sa je tire mon chapeau à Alan Parker qui sait nous tenir en haleine une heure quarante, sans pour autant que l'on arrive à tout suivre, tout en restant passionnant, envoûtant. Cependant on peut reprocher au film un montage inégale dans le rythme, qui provoque des longueurs et des répétitions sur certains moments. Mais heureusement vite rattrapé par des moments forts, ou le propos et plus profond et ou la réalisation à clairement mis plus de moyens. Le tout est couronné par une bonne interprétation de Bob Geldof, mais celle ci est regrettablement mis en second plan, derrière ce patchwork d'image, de couleurs et de sons qui à l'air d'incarné le premier rôle. Et là est la force du film, la multitude d'artifices en font un film explosif, ambitieux, un labyrinthe sans vraiment de sortie.