Quand R.Waters met sa pierre à l'édifice Pink Floyd
Inutile de présenter ce mythique groupe de rock british, Pink Floyd, connu pour son côté psychédélique qui en ferait planer plus d'un. The Wall avant d'être un film, c'est le bébé de Roger Waters, inspiré de son histoire personnelle. Je ne sais qu'utiliser pour décrire The Wall, un album ? une pièce de théâtre ? sûrement un peu des deux me direz-vous, et vous avez raison. Il n'est donc pas anormal d'en voir une adaptation cinématographique, surtout quand c'est M. Waters qui supervise tout ça. The Wall raconte l'histoire d'un jeune homme, Pink, qui sombre peu à peu dans la schizophrénie. Ah la schizophrénie, thème assez récurrent dans le cinéma il faut dire. Certes notre Pink n'a absolument rien d'un Norman Bates ou d'un Jack Torrance, mais c'est tout simplement parce que Roger Waters aborde ce thème d'un point de vue interne, c'est la première fois qu'on voit la schizophrénie racontée par le malade lui même et ses dommages sur lui même et non sur les autres. Entremélant séquences filmées et séquences d'animation, on y voit peu à peu l'isolation de Pink vis-à-vis du monde extérieur. La particularité de ce film, c'est aussi qu'il ne contient aucune parole, les chansons ont cependant des paroles si poignantes que ça ne choque pas, bien au contraire. Les détracteurs de The Wall - comprendre par là puristes fans de l'ère psychédéliques - lui reprocheront cependant son manque cruel de psychédélisme, et ils n'auront pas tort. Peut-être est-ce tout simplement parce que l'on ne peut pas traiter d'un sujet si grave avec une telle légèreté.
Je recommande donc ce Film complètement, à voir, voire revoir !
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