Vioc populi
Film très réaliste, presque en temps réel : que c'est chiant, que c'est long. Un film de vieux pour les vieux. Ça radote effroyablement, et on est à deux doigts de l'incontinence. Recommandé pour une...
Par
le 7 juin 2011
9 j'aime
6
Le titre original est souvent mal compris, il ne s'agit pas de faire de la "place aux jeunes" (quel titre français horrible, si on pouvais poursuivre en justice ce type de trahison...), mais de penser à son avenir et à son propre vieillissement. Le "tomorrow" du titre n'est pas du tout en référence aux enfants des protagonistes principaux - c'est leur troisième âge auquel nous assistons.
Les plus chanceux d'entre nous qui arriveront à l'âge des protagonistes un jour, se verront confrontés à leurs choix de vie... crever seul comme un chien, avoir trouvé l'amour, élever des gosses indignes, etc - le film nous aide à mettre ces choix en perspective, et la vitesse à laquelle passent les années à travers les personnages principaux. Vieillir leur a tout pris, mais ils ont un partenaire dans la vie et cela leur permet d'accepter leur sort. L'écriture est incroyable de justesse et j'ai rarement vu un film avec des personnages aussi sages et dignes à la fois.
L'équilibre avec lequel le film nous fait passer de situations ravissantes de tendresse, aux larmes quand notre cœur se fissure devant ces deux vieux qui n'ont rien d'autre que leur amour et leur dignité est vraiment impeccable.
Un "slow burn" probablement - le film prend son temps sans néanmoins être lent - mais un "burn" tout de même... comme la vie, en fait.
Créée
le 10 mars 2021
Critique lue 85 fois
D'autres avis sur Place aux jeunes
Film très réaliste, presque en temps réel : que c'est chiant, que c'est long. Un film de vieux pour les vieux. Ça radote effroyablement, et on est à deux doigts de l'incontinence. Recommandé pour une...
Par
le 7 juin 2011
9 j'aime
6
C’est une critique certainement beaucoup trop à chaud. Je finis à peine le film et mes joues ne sont pas encore sèches, mais ce n’est plus possible… Comment ce film-là peut-il n’avoir que 147...
le 8 juin 2019
8 j'aime
3
Un couple uni depuis cinquante ans va perdre leur maison et ce sont deux des enfants qui vont les accueillir chacun de leur côté. Au bout d'un moment, cette existence loin de l'autre leur est...
Par
le 23 févr. 2022
8 j'aime
3
Du même critique
Revisitant le monde des studios Hollywoodiens des années 50 qu'ils avaient peint dans Barton Fink, les frères Coen racontent avec Hail, Cesar l'histoire d'un producteur et patron de studio un peu...
Par
le 7 févr. 2016
20 j'aime
Le niveau zéro c'est créer en se croyant génial, sans aucune distance avec ce que l'on crée. J'ai eu cette impression des auteurs de la série en regardant B.H., tant la nullité extrême du scénario,...
Par
le 25 févr. 2016
14 j'aime
18
Plutôt que d'avoir peur des épouvantails cinématographiques récurrents dont on a l'habitude (monstres, cannibales, fantômes, ombres, boîtes à musique, curés, poupées machiavéliques, démons, enfants...
Par
le 24 févr. 2017
13 j'aime
1