Un Petit jeu sans conséquence... pour l'avenir du cinéma
Ah l'éternel problème du film "modeste" pour les uns, pauvre pour les autres.
Personnellement, en ce qui concerne celui-ci, j'ai vite tranché et je me range dans le camp des râleurs.
Cette histoire vaudevillesque est bien gentille mais surtout d'une grande pauvreté d'écriture. Les deux interprètes ont à peu près le charisme d'une huître, d'un côté un simili-Gaël García Bernal en slip kangourou, de l'autre un clone de Björn Borg (Ah non, pardon, il lui manque le bandeau dans les cheveux).
Et que dire de cette fameuse nouvelle vague argentine, semblant déjà enfermée dans un carcan de mise en scène, les similitudes (volonté de se servir de l'architecture de la ville comme support narratif par exemple) étant pour le moins troublantes avec le "Medianeras" de Gustavo Taretto, vu justement il y a quelques jours. Mais là ou ce dernier semble être heureux de filmer et empreint d'une véritable fraîcheur, Marco Berger semble lui avoir déjà revêtu les habits d'un vieux cinéaste ampoulé.