Amateur de Shakespeare et de SF, je ne pouvais que me laisser tenter par Forbidden Planet, vague reprise de l'intrigue de la Tempête. On reconnaît bien Prospéro, Miranda, Caliban (en Robby le Robot trop marrant avec des petits bidules qui tournent de partout, et y a même les deux poivrots qui le font picoler !), mais j'ai pas trouvé Ariel. Peut-être le monstre psychanalytique.
À vrai dire, je m'attendais vraiment à un film moins ambitieux que ça : malgré quelques longueurs et une bande-son qui, bien que révolutionnaire pour l'époque, manque singulièrement de mélodies, le film développe une réflexion freudienne (moi non plus je l'avais pas vu venir) assez poussée qui offre de belles pistes de réflexion.
Au-delà de ça, c'est rigolo parce qu'ils sont en soucoupe et qu'ils ont des pistolasers.