Playboy à saisir par Alligator
Je m'attendais à bien pire. A un film éxécrable et bête comme ses pieds. C'est juste mal fait. Et un peu bête. Les personnages auraient de quoi être sympathiques s'ils n'avaient par moments, surtout sur la dernière demi-heure (à chier), des comportements d'une crétinerie... j'allais dire improbable. Les personnages ne sont plus du tout crédibles. On y croit plus. Ca sonne faux à tous les étages. Baclée, la fin pue le travail vite fait, mal fait, vite expédié.
Tellement mal écrit donc que les personnages sortent les spectateurs du film.
C'est dommage. Car le sujet est prometteur. Sujet récent de société bouleversée par l'allongement de la durée des études et le raccourcissement de la durée du travail. Bref, les jeunes par peur du chômage, par facilité et par excès d'adulescence restent de plus en plus longtemps chez leurs parents, ce n'est pas un phénomène anodin et inepte, il est réel et provient de nombreux éléments. Surtout c'est un sujet qui peut être source de problématiques comiques ou romantiques en effet.
Je n'ai pas vu le Tanguy de Chatiliez mais il revient souvent quand on évoque ce phénomène social, à tel point que même sans l'avoir vu j'ai souvent songé à lui.
Donc, parce que je ne vais pas m'emmerder à faire une tartine sur ce petit film, disons tout simplement qu'il ne fait pas mal à la tête, ni aux yeux. Malheureusement ni au coeur.
Dialogues insipides, structure scénaristique fluette, qualité pauvrette.