Plein les poches pour pas un rond par Yohmi
Du Jean Lefebvre, et comme la plupart de ses films, ce n'est pas un chef d'œuvre. Toutefois, il est beaucoup moins pénible que les Borsalini, car il n'intègre pas l'élément loufoque qui tombe à plat. Ça se tient, même si ce n'est pas parfait. Ça s'éternise un peu sur la fin, mais ça reste agréable à regarder. Le casting est sympathique, notamment souligné par deux fort jolies demoiselles pour jouer les seconds rôles (Dany Saval en blondinette et Nicole Norden en jolie blonde vénitienne), et on ressent la naïveté des personnages, ce que j'aime bien. Bon, Jean Lefebvre joue un pickpocket, et pour simuler chaque étouffement, on a droit à un bruitage d'aspiration résolument kitsch. Mais ça passe.
On notera par contre une excellente bande originale, et pour cause : dès l'introduction je me suis dit que ça ressemblait à du Vladimir Cosma, cette petite flute qui rappelle beaucoup ses grandes œuvres telles que Le Grand Blond avec une Chaussure Noire, La Chèvre, et qu'il avait d'ailleurs énormément exploitée lors de son concert au Grand Rex par la bouche du flutiste Syrinx (un CD que je recommande à tous ceux qui aiment la musique de Vladimir Cosma, et voir sur scène Richard Sanderson fut un moment inoubliable ^^). Et puis, générique de fin, je tombe sur… Miroslav Cadim… c'est qui, c'lui-là… Ah ! saleté d'anagramme ^^
Pour les curieux, mais rien de transcendant.