un événement historique parfaitement retranscrit au sein de ce documentaire.

Un mois jour pour jour après la sortie au cinéma du film 18 jours (2011), le collectif de courts-métrages proposant chacun un point de vue sur la rébellion Egyptienne qui avait eu lieue en janvier dernier, cette fois-ci, c'est au tour de la rébellion Tunisienne (de décembre 2010) d'avoir droit à son long-métrage retraçant ce qui s'est passé du 17 décembre 2010 à la fin de la révolution (contre le régime du Président Ben Ali) en début d'année 2011.
Le grand intérêt de Plus jamais peur (2011) est de pouvoir nous faire revivre de l'intérieur cette révolution, là où les médias n'avaient pas toujours eu accès, par le biais des commentaires, on découvre plusieurs personnalités aussi diverses et variées, allant d'une avocate à une blogueuse militante, en passant par un écrivain/journaliste, tous prennent la parole pour se livrer face caméra, revenant sur leurs années de dures labeurs, sans aucune liberté et où du jour au lendemain, ils ont dû réapprennent à vivre avec beaucoup plus de liberté (de penser et de paroles et ce, sans se sentir constamment épier). Les images des émeutes, prises sur le vif témoignent de la détermination d'un peuple qui pendant trop longtemps à subit sans chercher à se soulever et à faire évoluer les choses, un événement historique parfaitement retranscrit au sein de ce documentaire.

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