N'est pas thriller érotique qui veut.
Plush est rangé dans la catégorie thriller érotique, mais il ne tient pas toutes ses promesses.
C'est le sentiment que j'ai eu en regardant le film.
Pourtant, on ne pourra pas dire qu'il n'essaie pas. Le scénario veut se donner l'image d'un thriller érotique à travers quelques éléments mais ceux-ci n'arrivent pas à élever le film car ils sont plus que prévisibles.
Si le côté érotique est préservé et bien présent (les scènes de sexe, sans être frontales, sont lascives), le film ne fait jamais monter la tension. Celle-ci n'est pas palpable car elle est menée de façon beaucoup trop lente ou alors de façon beaucoup trop évidente (le fan fou amoureux, what else?)
La réalisation ne monte pas non plus dans de grandes envolées mis à part quelques beaux clichés cinématographiques de la part de Catherine Hardwicke lorsque le couple sulfureux est ensemble, s'enfonçant tout deux dans la déchéance. Les dernières minutes du film sont assez bien maîtrisées également, à l'image d'une bagarre entre les deux protagonistes. Ici, la tension est présente ! Mais elle arrive trop tard ou bien n'est que furtive.
Le film est néanmoins doté d'un couple d'acteur à l'alchimie palpable. Emily Browning et Xavier Samuel sont beaux à l'écran et ils jouent plutôt bien voire très bien leur rôles.
C'est d'ailleurs plus particulièrement grâce à son actrice principale que le film mérite le détour.
Comme à son habitude, Emily Browning illumine l'écran par sa beauté mais aussi par sa voix, qu'elle prête à la bande-son du film. Le film possède une soundtrack d'enfer qui rend crédible à l'écran cet univers du star-système dans lequel le personnage d'Hayley évolue mais finit aussi par se perdre.
En conclusion, le film ne brille pas et ne restera pas dans les annales.
Néanmoins, pour un peu que l'on se laisse prendre, on peut assez facilement se laisser divertir.