Expresse critique.
Je n'attendais rien, avant de savoir qu'il s'agissait du réalisateur de Burning.
Je n'attendais rien, et si je sais que je ne connais pas encore assez le cinéma japonais, je sais très bien que je ne connais pas le cinéma coréen.
Je veux dire moins de quarante films vus c'est honteux.
En tout et pour tout alimenté par 6 réalisateurs à tout casser. Non vraiment il me faut faire un effort.
Bref.
Se côtoient ici la beauté et l'injustice, le suicide et la maladie, la poésie et le viol collectif.
Il y a notamment la nature pleinement présente à maintes reprises.
Le vent, la pluie, l'eau.
Aucune musique ne m'a semblé venir appuyer un propos, surligner une émotion. Seulement, et je me trompe peut-être, me sont parvenus les sons de la nature qui entoure Mi-ja.
Il faudrait revoir cette scène, de cette première rencontre dont on ne saisit pas encore toute la valeur et toute la force.
Il faudra revoir cette rivière qui coule immuable.
Ce qui m'intéresse ici, et ça me donne forcément envie de creuser, c'est de voir une seconde fois, et ce, ici, d'un façon moins frontale le monde rural (la mère de la jeune fille) et le monde urbain (les pères des coupables) s'affronter.
Et l'écrit comme catharsis.
Lecture pour compléter.¹
Et pour finir sans lien aucun :
Tout mon corps
brulé par pikadon
J'ai regardé
s'étendre dans le ciel
le grand champignon atomique. - Yamaguchi Tsutomu