Cette Critique a été fait avec amour en format vidéo et est disponible par ici : https://youtu.be/qieXWrnk7o8
«Pokémon : Mewtwo Contre-Attaque Évolution». Avec un titre pareil, je suis parti défaitiste immédiatement, et j'étais presque persuadé que je viendrai devant cette page blanche pour écrire la critique d'un navet. Et pourtant.
Ma virilité est parti bouder lorsque, du haut de mes 24 ans et de mes 1m90, je me suis retrouvé envahi par les larmes, tentant de les retenir tant que je le pouvais. Mais de toute façon, inutile de nier l'évidence, j'ai pleuré devant Pokémon putain ! Allez passons aux choses sérieuses, nous reviendront sur la scène en question dans une parti avec spoilers en fin de critique.
Mais alors ce nouveau film racheté par Netflix estampillé Pokémon qui possède un nom discutable, qu'est ce que c'est ? Et bien il s'agit d'une nouvelle version du tout premier film qui était sorti à la suite des cartouches Argent et Or, en l'an 2000 et qui mettait en avant les deux créatures les plus légendaires de la première génération : Mew et son clone crée par l'homme Mewtwo.
J'ai eu la chance de découvrir cette histoire au travers de cette nouvelle version sorti vingt ans plus tard, car il se trouve que je n'ai jamais pris le temps de regarder un seul film de cette licence que j'adore pourtant. Et... wow, la claque...
La qualité première par lequel il me semble intéressant de commencer est l'aspect visuel de ce remake. Au bout de quelques minutes, on ne peut pas nier que le Fan-Service profite des graphismes 3D pour être dans chaque image, chaque pixel de notre écran. Qu'est ce que j'ai aimé voir Tortank, une ville maritime, Pikachu joué avec Togépi dans l'herbe ou encore Mew joué avec une foutu hélice. C'est un plaisir coupable messieurs-dames, ne me jugez pas. J'ai souri, j'ai même ri et j'ai été absorbé par la friandise qu'est ce film. J'étais totalement redevenu ce petit garçon de 5 ans qui insérait avec passion la cartouche de Pokémon Rouge dans sa Game Boy Pocket. Mon âme d'enfant était là, sur mon épaule, entièrement palpable.
Et puis il y a ce scénario. Découvrir une histoire si sombre, si mature a été une vrai bonne surprise. Je m'attendais à un machin difforme qui crachait sur la légende de Mewtwo et sur l'univers Pokémon, mais je me suis retrouvé avec une œuvre fidèle, racontant une histoire superbe qui développe tout un pan de l'imaginaire autour de la 1ère génération.
Même s'il y a parfois des éléments un peu bizarre, comme le dresseur pirate qui fait n'importe quoi avec ces Pokémon ou Pierre qui est sans son Racaillou, le produit final se tient bien et possède tout un tas de qualité et de moment marquant.
Bon, et puis ce remix du générique culte du dessin animé, on pouvait s'en passer, merci !
Passons désormais à la partie spoilers et rentrons un peu plus dans le détail.
J'ai fortement apprécié de découvrir un Mewtwo aussi dark. «Vous m'avez infligé la vie, je vais contre attaqué». Cette haine contre les humains et son besoin de trouver un sens à son existence m'aura presque paru trop exagéré lorsque j'ai vu tout les clones qu'il voulait créer. Mais c'était sans compter sur la morale que laisse le final de ce film. «Chaque être vivants est égale». Un beau message pour les enfants, et une vision bien sombre de l'être humain. Et puis ce combat Mew VS Mewtwo je vous dis très franchement, j'ai vraiment kiffé. Et puis j'ai aussi aimé voir Tortank en train de balancer son canon à eau, les deux Dracaufeu se battre dans les airs ou encore entendre la Team Rocket abandonner les coups bas envers les héros le temps d'un film et Miaouss me faire marrer à chaque ligne de dialogue.
Et pour finir, venons-en à la raison pour lequel ma virilité est parti bouder. Quelle tristesse mes amis, et quel traumatisme pour les enfants. Sacha qui s'interpose entre les deux attaques, qui se transforme en pierre, suivi d'un Pikachu qui arrive, apeuré. Il le bouscule, lui hurle de se réveiller avant d'essayer de le réanimer avec des décharges électriques. Et puis il y a ce plan qui me déchire le cœur, où cette caméra positionné en face-cam montre les larmes de la petite souris Jaune coulé le long de ses joues. Les deux fidèles acolytes de mon enfance auront bel et bien réussi à me faire pleurer, aussi inattendu cela soit-il. Cette relation si forte entre le dresseur et son animal m'aura bercé tant d'année lorsque je n'était qu'un petit homme, qu'il est presque cruel de mettre des images aussi triste dans la tête des enfants. Surtout que juste avant, je rappel que l'on voit nos chères créatures favorites se taper sur la gueule sans trop comprendre pourquoi. La fidélité et le dévouement que les pokémon ont envers leurs maître est non sans rappelé celle du chien. Non mais franchement, ce clone de Pikachu qui met des tartes à l'original, c'est vraiment le genre d'image qu'il est difficile d'oublier.
Mais puisque tout cela mènera à de la poésie au travers de la symbolique des larmes de tout les Pokémon venant ressusciter Sasha, je l'accepte. Après tout, son sacrifice viendra prouver à Mewtwo que l'amour entre les humains et les animaux est bel et bien possible et mettra un terme à toutes les hostilités afin de nous laisser avec une belle morale.
En conclusion, Pokémon : Mewtwo Contre-Attaque Evolution est une vrai bonne surprise. Il s'agit d'un friandise savoureuse pour le fan que je suis et je ne cacherais pas mon enthousiasme devant cette œuvre. Si vous êtes un fan de la licence, vous devez absolument vous laissez tenter.