QUEUWAAAA ? QUEUWAAA ? Qu’est-ce qu’il se passe ici ? Qui est ce type ? Pourquoi ils font ça ? Pourquoi c’est pas plus simple ? C’est qui ce gars qui à chaque fois sort de nulle part juste pour rigoler comme un autiste alors qu’il n’a rien à faire dans le a scène ? C’est qui Django ? C’est quoi le rapport ? Comment se gars détermine la direction d’un autre gars en faisant le dessin d’une montre par terre ? Mais comment peut-on trouver cohérent une telle conclusion ? Puis c’est quoi le rapport avec le poker d’as ? Traducteur à la con ! Enculé d’ta race !

Autant dire que Poker d’as pour Django m’a laissé dubitatif. Dubitatif parce que ça ne me parait quand même pas trop demander de « comprendre le scénario » dans un western sphaghetti. Bon, je suis un peu de mauvaise foi, j’ai fini par comprendre, mais il y a quand même certains enchainements qui sortent d’on ne sait où.

Autant je veux bien croire qu’il y ait milles interprétations différentes de Django, d’ailleurs il y a peu j’ai vu Django tire le premier, bon c’était banal mais au moins c’était construit autour du personnage. Là le type qui prétend être Django (bon déjà quel manque de charisme), ensuite j’ai mis 45 minutes à comprendre que c’était lui puisque les trois premières fois où on le voit, il n’est jamais habillé pareil, et comme il a une tête de moule-frites ben forcément on ne le reconnait pas bien. L’espace d’une séquence, une introduction vaguement badass dans une église avec Django qui fait le ménage habillé en prêtre, j’ai cru que ça pourrait être sympa. Mais en fait non, on est juste témoin d’un film qui se passe avec des personnages nuls et une interprétation un peu lamentable. Bon à cela je pourrais nuancer que visiblement, le film dans sa version originale ne s’appelle pas Django.

Heureusement, c’est pas trop réalisé comme une bite, mais ça reste tout de même affreusement banal là où bien des westerns du genre marquaient des points par des petites singularités. Même des trucs pas folichons comme Sartana. Mais la musique est sympa. Evidemment que c’est du sous-Ennio Morricone (d’ailleurs c’est encore plus flagrant que d’habitude), mais il y a un vague caractère épique.

Bon finalement je ne sais pas si on peut dire qu’on se fait chier parce que c’est très court, et puis il y a toujours quelques dialogues ou situations rigolotes, mais voilà, ça ne fait pas un film, et ça ne rachète pas une histoire aux rebondissements ouate zeu feuque. Reste un final sympa mais gangrené par une réalisation grossière. Puis des personnages toujours nuls (sérieusement… un des personnages s’appelle Mathematicus quoi…)

Créée

le 3 août 2013

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Lt Schaffer

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