Blue Oyster Bar.

Surtout ne les appelez pas si vous êtes dans la M...

Voici une comédie américaine, potache et culte des années 80, coécrit et réalisé par le cinéaste Hugh Wilson (Un ange gardien pour Tess, Première sortie), tellement culte que suivrons six chapitres de cette franchise tous les ans ; Police Academy 2 : Au boulot ! en 1985, Police Academy 3 : Instructeurs de chocs ! (1986), Police Academy 4 : Aux armes citoyens (1987), Police Academy 5 : Débarquement à Miami Beach (1988), Police Academy 6 : S.O.S. ville en état de choc (1989) & Police Academy : Mission à Moscou (1994).
Dans une académie de police, une bande de joyeux drilles, recrutés par madame le maire, provoque maladresses et catastrophes en série. Véritable triomphe mondial en 1984, Police Academy est en sixième position au box-office annuelle aux États-Unis (plus de 81 millions de dollars devant Footloose & A la poursuite du diamant vert), et en France avec plus d’1.6 millions d’entrées.

Vous appartenez à la section F. F comme Fumiers. Quand je dis Eh ! les Fumiers ! Vous comprenez que c'est vous.

N'importe qui peut s'engager dans la police. Ainsi en a décidé le maire d'une petite ville américaine... Aussitôt, c'est la ruée pour les inscriptions. Mahoney, un jeune gardien de parking insolent, se voit obligé, par son commissaire de district, d'effectuer un stage de quatorze semaines à l'école de police. Mais Mahoney a un plan : se faire réformer. Et des copains vont l'aider... Parmi eux, un imitateur farceur, un petit gros complexé, un italien dragueur et un psychopathe... Mahoney pense ainsi pouvoir retourner très vite à la vie civile, mais le lieutenant Harris compte bien lui mettre des bâtons dans les roues...

Plus vite, plus vite, plus vite !

Le film et l'heptalogie suit les péripéties de jeunes recrues entrées dans l'académie de police plus ou moins selon leur volonté. C'est surtout les différents personnages de l'académie de police qui font la force du film : il y a le blagueur Carey Mahoney interprété par Steve Guttenberg (Cocoon, High Spirits), le karateka imitateur Monseigneur Larvell Jones, interprété par Michael Winslow (Grandview, U.S.A., La Folle Histoire de l'espace), le timbré Eugene Tackleberry interprété par David Graf (Divorce à Hollywood, L'Enfer du devoir), le colosse Moses Hightower interprété par Bubba Smith (Stroker Ace, Sans issue), la petite voix de Laverne Hooks interprétée par Marion Ramsey (Return to Babylon), la sexy Debbie Callahan interprétée par Leslie Easterbrook (The Devil's Rejects, Les Femmes de ses rêves), le commandant rêveur Eric Lassard interprété par George Gaynes (To Be or Not to Be, Vanya, 42e rue), la peau de vache de Thaddeus Harris interprété par G.W. Bailey (Short Circuit, Mannequin) et suivront les inoubliables acteurs Lance Kinsey, George R. Robertson, Bruce Mahler, Bob Golthwait, Art Metrano, Debralee Scott, Tim Kazurinski, Scott Thomson, Brant von Hoffman, Brian Tochi, Matt McCoy, Andrew Paris et Donovan Scott. Pour finir avec les acteurs, il y a aussi les stars ou futures stars présentes le temps d'un ou deux chapitres de la saga : Kim Cattrall, Collen Camp, Sharon Stone, David Spade, Christopher Lee, Ron Perlman, Claire Forlani, David James Elliott et Georgina Spelvin.
Voilà un film à l’épreuve du temps, des gags très efficaces et des personnages bien campés, une sympathique comédie populaire, c'est vu et revu mais c'est tellement bon.

Partie terminée !