Petit pathos
Sous un affreux dimanche après-midi, je propose à toute la famille de regarder un film, or aucun film n'est en dessous des 700Mo pour être gravé sur un CD, tous, sauf un : Ponette. Film français...
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Sortant de ce film, meurtri et bousculé, je me questionne sur ce qui a pu motiver à l'époque les acclamations et récompenses qu'il a suscitées. Par quels subterfuges peut-on arriver à ce niveau d'implication émotionnelle chez un enfant de 4 ans et cela sous l'oeil omniprésent d'un objectif ? je me suis vu à plusieurs reprises voyeur me nourrissant d'une douleur cinématographiée se voulant réelle. Quant à la brutalité des adultes, c'est une autre souffrance qui s'ajoute.
Qu'ai-je appris et partagé, que me reste-t-il de ce film sur le désarroi provoqué chez l'enfant par une telle perte ? Pas grand chose, si ce n'est de me questionner sur la justification des moyens mis en oeuvre par Jacques Doillon pour nous servir ce portrait rapproché d'une douleur et nous faire croire à l'occasion que l'excellent casting et ce qu'il en a fait peuvent contribuer à faire avancer le schmilblick sur cette question. Pour une fois, je n’ai pas aimé votre cinéma.
Créée
le 26 déc. 2018
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