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Voilà ce que ça donne quand j'essaie de taper aussi vite que Déborah François. Il faut dire que je manque cruellement d'entraînement. Elle, dans le film c'est Rose Pamphyle. Une Mohammed Ali de la dactylographie, une Jean Galfione du clavier, la Usain Bolt de la machine à écrire. Son entraîneur, Louis Echard. Patron d'une petite société, il enfile le short du coach pour faire de sa protégée une grande sportive. Mais attention, il n'est pas tendre! Ce n'est pas parce que c'est une femme qu'il entraîne qu'il faut la ménager, loin de là. Il va lui faire cracher ses poumons et prendre les tripes du spectateur.
Si "Populaire" fonctionne, ce n'est pas tant par son écriture narrative qui semble un peu prévisible, mais plutôt par l'instant présent qui happe le spectateur dans une douce hystérie. La chère demoiselle François y contribue fortement. A la fois insouciante et déterminée, un peu à l'image d'une Ruby Sparks, elle est en passe de devenir un personnage culte du cinéma français. Du moins, elle le mériterait.
Et comme dans "Elle s'appelle Ruby", c'est l'histoire d'un homme qui cherche à façonner une femme comme bon lui semble sans tenir compte de ses besoins et de son affirmation au fil du temps. Comme on s'en doute, l'amour vient jouer les perce-coeurs. Un film romantique donc, mais pas que.
C'est quelque part une oeuvre d'anticipation. Ici, il faut toujours aller plus vite, et lutter contre les autres. Et si le concours était la métaphore de la société? Toujours être plus rapide, avoir un coup d'avance et gagner la concurrence. Peut-être vais-je trop loin dans la réflexion, mais cette double lecture semble importante pour savourer le film dans sa globalité.
Mais le concours est aussi la métaphore de l'amour. Tout s'amplifie, tout s'intensifie, et le premier championnat ressemble à une amourette de passage auquel on ne croit pas. Puis finalement, on ne s'en sépare pas et cela continue de plus en plus.....
"Passer leur amour à la machine, faîtes-le bouillir".
Juste, un petit regret : sur l'affiche, les deux personnages auraient mérité d'être intervertis. Le coup marketing aurait été moins malin mais plus juste vis-à-vis de l'histoire.