Demain, je rachète une machine à écrire !
C'est décidé.
J'ai encore en souvenir celle avec laquelle je m'amusais quand j'étais petite. Celle de ma mère, orange et noire, sans doute plus lourde que moi à l'époque, sur laquelle j'ai fait mes premiers entrainements en dactylographie. Ah, ces touches qui se coincent, ces marteaux qui s'emmèlent, ce chariot qui veut pas revenir en arrière... Et ce rythme, cette musique, tactactac, comme sur le piano, mais en plus bruyant bien entendu, percutant, et qui crée non pas des notes, mais des mots.
Populaire est réussi. Pour son rythme à tout berzingue, son ambiance joyeuse du début des sixties, ses costumes, ses décors, ses acteurs (Bon ok, Duris m'insupporte toujours autant, mais Déborah François est un véritable soleil), et sa mise en scène colorée.
On devine le scénario dès le premier plan, le déroulement est classique, les concours successifs sont plutôt répétitifs, mais qu'importe. Malgré une histoire un peu faiblarde, on passe un très bon moment devant cette comédie romantique sans chichi.