Porno Holocaust
2.9
Porno Holocaust

Film de Joe D'Amato (1981)

Il faut être diplômé pour avoir un corps comme le tient!

Film d'exploitation Italien de 1981 de Joe d'Amato, au titre assez barré qui ne veut rien dire, repompant le Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato, mais sans en avoir le moindre lien. Ce film fait partie d'un ensemble de films fait par le réalisateur avec la même équipe technique et les mêmes acteurs sur l’île de Saint-Domingue, on suppose qu'ils ont dû profiter de ces tournages pour se payer des vacances à peu de frais, en tout cas c'est-ce qu'on leur souhaite. L'histoire ne dépasse pas le stade du pitch : des scientifiques partent sur une île enquêter sur des faits étranges, ils finiront par se faire zigouiller, le tout dans un cocktail d'exotisme, de sexe (beaucoup) et d'horreur (très peu). Au vu de ce programme l'amateur de pélloche déviante commencera à frétiller, malheureusement pour lui il va vite déchanter. En effet les personnages mettant la moitié du film pour arrivée sur celle île, avant cela il aura fallut se farcir plusieurs scènes de sexe (non simulé, le titre n'est pas mensonger) ringard, parfois gauche, mollement filmé avec des acteurs pas toujours très concernés. Jamais émoustillant, un peu rigolo parce-que maladroit, ses séquences entrecoupées de dialogues nazes broques et de musiques d'ascenseurs plombent le film dans un ennuie mortelle. Arrivé sur l'île, rien ne change au final avec juste une couche horrifique franchement nanardeuse. Le tueur sorte de clodo avec une pizza faisandée sur la tronche, le maquillage qu'il porte sur le visage lui donne l'air plus idiot qu'effrayant. Ce monstre pathétique est un classique chez D'Amato. C'est à ce moment-là que le film va donner ses maigres bons moment en des scènes décalées, donc rigolotes, au gore rudimentaire et aux situations idiotes, où bien que traqué les personnages continuent de parler pour ne rien dire et à faire des galipettes. Au final pas grand-chose à sauver de cette bande fauché, gentiment con, filmé à l'arrache à un ou deux plans prêt. Un film du mercredi du kitsch bien ennuyeux ou se côtoie Boulard laborieux et horreur bien pauvre.

digitale_pourpre
2

Créée

le 10 mai 2016

Critique lue 1.3K fois

1 j'aime

Critique lue 1.3K fois

1

D'autres avis sur Porno Holocaust

Porno Holocaust
Fatpooper
2

Le King Kong de Joe D'Amato

Un de mes rêves est de voir un jour un film porno avec une vraie histoire. Bon ce n'est pas que j'attendais quelque chose de vraiment réussi de la part de Joe D'Amato mais son initiative de raconter...

le 26 sept. 2012

4 j'aime

Porno Holocaust
RENGER
1

Film érotico-porno torché à la va-vite, sexe sans réelle conviction ni talent

Une équipe de scientifiques se rend sur une île au large de Saint-Domingue qui a été touchée par des radiations lors de tests nucléaires à la fin des années 50. Une fois sur place, en prélevant des...

le 6 févr. 2021

1 j'aime

Porno Holocaust
digitale_pourpre
2

Il faut être diplômé pour avoir un corps comme le tient!

Film d'exploitation Italien de 1981 de Joe d'Amato, au titre assez barré qui ne veut rien dire, repompant le Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato, mais sans en avoir le moindre lien. Ce film fait...

le 10 mai 2016

1 j'aime

Du même critique

Aux yeux de tous
digitale_pourpre
2

Cause perdue

Film US, policier thriller, remake du film Argentin dans ses yeux de 2009 qui obtenu l'Oscar du meilleur film étranger en 2010. Exemple typique de remake hollywoodien ne comprenant rien à son très...

le 5 avr. 2016

10 j'aime

Get On Up
digitale_pourpre
5

Un chéque en bois pour le Payback

Biopic manquant clairement de souffle sur la vie de James Brown. le film tente par un effet de montage d'aller et de retour dans les différentes époques de la vie de la star de décrire la richesse et...

le 4 avr. 2015

7 j'aime

The Dark Valley
digitale_pourpre
7

Western bretzel

Film Allemand nous proposant un pur western avec tous les codes du genre bien que se passant quelque part dans les Alpes. La trame de l'histoire est complètement raccord avec le concept du film de...

le 1 juin 2015

6 j'aime