Gates

"Dis, tu vas le vouloir mon nouveau monde, hein, dis ? Hein que tu vas le vouloir mon nouveau monde, hein que oui ? hein, hein ?" résume assez abruptement mais assez fidèlement aussi, la psychologie sous-jacente à cette série B.

Commençant comme un film pour djeunz teinté de trans-lesbien et de "fuck 'em all", on est après un quart d'heure transporté ailleurs avec d'autres personnages et situations beaucoup plus "sérieux", qui auront eux aussi leur quart d'heure avant de disparaître. C'est donc une sorte de mini-série montée en un bloc.

Bien qu'on imagine que les quelques histoires qui nous sont contées vont finir par se rejoindre, ce qui ne laisse rien présager de cinématographiquement heureux, ces histoires et intervenant/es restent sans suite, ce n'est pas important, les humains ne sont pas importants, seul compte le grand tout. Ce n'est donc pas mieux pour autant puisque, là où nous pousse ce film de façon de plus en plus criante, jusqu'à grossière au fil de son déroulement, c'est l'acceptation d'un nouveau paradigme "écologique" concomitant à une baisse drastique de la population mondiale, sous confinement, parce qu'il le faut bien ...et avec, s'il vous plaît, le sourire aux lèvres !

Ceci est donc une véritable pièce de propagande dystopique en vue de subir le plus passivement possible les changements à venir !