Quand on est plongé dans l'enfer, on a qu'une envie : s'en sortir.
Le colonel James Braddock, fait prisonnier avec ses hommes, se trouve alors entre les griffes du diabolique colonel Yin. Nous sommes en plein Vietnam. Et en tant que soldats américains, Braddock et ses hommes n'auront droit à aucun traitement de faveur. Tortures, humiliations, rien ne leur sera épargné. Mais Braddock, tel un roc, saura conserver son calme et instiller de cette force intérieure à ses hommes qui parfois seront prêts à craquer.
La motivation, l'envie de revoir le pays et ceux qu'ils ont laissé derrière eux, poussera ces braves à puiser dans leurs ultimes ressources pour survivre.
C'est un film humain, psychologique, où l'homme de guerre y est ici montré à nu. Braddock incarne l'archétype du héros, droit dans ses bottes, implacable, irréductible, vaillant et foncièrement patriote. Contre la tyrannie et la perfidie du communiste, alors, le soldat américain, drapé dans sa bannière étoilée, symbole de liberté, saura rétablir les vraies valeurs à coups de sulfateuse et de taloches en pleine tronche. C'est viril, c'est musclé, on en redemande.
Dans des dialogues aussi subtils que savoureux, le message s'imprime en lettres de sang dans le crâne des ennemis de l'Amérique et du monde libre.
Chuck Norris y est magistral, sublime, peut-être ici incarne-t-il son meilleur rôle. Ce film reste époustouflant et remplit le but qu'il s'était fixer : donner une réalité à ces vétérans trop souvent oubliés.
A voir ou à revoir, ce métrage se savoure sans modération.